mercredi 18 janvier 2012

Orcs Tome 2 et 3 de Scott Nicholls

2 pour 1 cette fois-ci. Ayant terminé  Orcs Tome deux  La légion du tonnerre avant Noël et le Tome Trois  Les Guerriers de la tempête récemment, j'ai décidé de faire un petit commentaire les deux ensemblent vu que les livres se ressemblent beaucoup.


 Encore une fois, les noms de chaque tome n'est que par principe, il n'y a pas vraiment de lien direct avec l'histoire.

Dans le premier livre, j'avais discuté comment j'étais un peu déçu du premier livre parce que j'avais dans l'idée de voir des orcs classiques et non dans un nouveau monde fantastique où l'auteur leur donne un nouveau rôle où finalement en bout ligne ils ne restent que l'apparence d'orc.

J'ai essayé d'aborder les autres livres en essayant d'oublier ce côté raté, mais plus de les voir comme une unité de guerrier. Surtout que le premier livre finissait avec les personnages en difficulté.

Malheureusement, mon intérêt n'a pas augmenté et j'ai fini un peu par principe de finir un livre débutant à moins d'être vraiment mauvais. Mon problème avec le livre est que les orcs ne vont que de combat en combat, toujours et encore... fonce simplement dans le tas ou bien de quoi d'improbable arrive de nul part pour les sauver.
Dans le tome 2, les orcs vont dans une ville neutre protégé par des genre de golem, machine de combat rapide et sanguinaire qui font respecter la l'ordre et la paix. Tout le monde en a peur et à la moindre arme signifie la peine de mort. Sauf que l'auteur nous avertit plusieurs fois que la magie est de plus en plus faible sur le continent. Bon on s'entends à un gros défi pareil et finalement les Orcs se trouvent pris dans une salle avec une de ses créatures sans possibilité de sortie. Alors que l'on s'attends à un combat où un des héros va se mettre en valeur, on a droit à des attaques ratées avec une douzaine d'Orcs qui se sauvent dans la pièce en tournant en rond devant cette machine à tuer... tellement tueur qu'elle n'attaque même pas une fois!  Bien sûr les Orcs s'échappent sans perdre un seul membre de la bande.

Une phrase du Tome 2: 'Tu l'as dit , bouffi!' Ça sonne tellement pas Orcs dans ma tête.

Alors les Orcs continuent le course pour trouver les intrusmentalités et plein de personnages apparaîssent soudainement pour les aider et repartent sans rien demander. Ex, dresseuse de Dragon, les centaurs qui leur fournissent les meilleurs armes alors qu'il n'avaient les leurs, Serapheim... Bref tout tombe toujours trop à point pour eux..

Stryke rêve toujours aussi et je déteste les histoires de rêve prémonitoire.

Dans le Tome 3, il y a une lueur d'espoir. Les Renards se retrouvent pris dans une siège dans une ville, des falaises et de l'eau derrière, la seule sortie est à travers d'une armée qui les poursuit depuis longtemps. Là, l'action est bien conté, les habilités guerrières des Orcs utilisées très intelligemment. À bout de souffle, ils se font sauver par Jannesta, la cruelle maîtresse des autres Orcs qui arrive avec son armée pour détruire l'autre. On s'attend à la confrontation finale. Mais non, les Renards volent la dernière instrumentalité et se sauve tout simplement de l'endroit où il étaient assiègés.

Ils se font pourchasser encore une fois et dans leur fuite.. par hasard, les intrusmentalités sont assemblées et comme magie ils se retrouvent on ne sait où dans un blizzard?  Ils tombent sur un château perdu, mais évident habité par des créatures démoniaques avec des pouvoirs télépathiques puissants qui les emprisonnent.  Évidemment, Serapheim sort de nul pour pour dévoiler qu'il est le père de Jannesta et un puissant magicien (en perte de magie lui aussi). Et tout d'un coup, le vent tourne encore... les monstres se font tuer avec des pôles à rideau et les Orcs s'échappent. Alors on a droit à un carnage de démon.
Alors, l'armée de Jannesta arrive au château elle aussi et pour une deuxième fois sauve les Renards malgré elle en engageant le combat avec les démons. Pour égaliser les chances, la dresseuse de dragon arrive avec ses dragons pour affaiblir l'armée de Jannesta. Ta-dam!
Évidemment, il y a combat finale où les méchants perds, une mort dramatique sans saveur et une explication qu'on avait deviné depuis longtemps sur l'origine des Orcs.

Normalement j'essais de ne pas trop rapporter les histoires ou 'punch', mais comme il n'y a rien de profond dans ses livres, ça ne sera rien de perdu.

Bref, je n'ai été vraiment divertit. La série ressemblait plus à une session de D&D lorsque j'avais 12 ans qu'à une histoire bien développée qui nous tient en haleine. Les trois tomes auraient pu être raccourcis en un.  Parfait pour lire dans une métro ou autobus, peut-être lorsque ça va brasser ça va rajouter du piquant.



2 commentaires:

  1. Cette série est pourtant une référence en la matière, car justement l'auteur a su détourner la vision de l'orcs noir, néfaste et "inhumain". Toutefois, je n'ai pas non plus trouvé les deux tomes suivant d'un grand intérêt, en comparaison au premier (je n'ai d'ailleurs toujours pas réalisé mes chroniques).
    L'avantage de Nicholls, c'est qu'il pouvait a peu prés tout inventer, puisque les orcs sont un peu délaissés, et au final, je dirais que sa vision apporte des éléments constitutifs de cette race. C'est déjà ça...

    Par contre, je ne serai pas aussi négative, car j'ai tout de même relevé de bonnes choses : écriture sympathique même si les combats sont un peu trop gore, un racisme évoqué de façon intelligente, une étude de la religion, etc...

    Biz, nanet

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  2. Merci du commentaire! C'est la magie des livres, certains auteurs peuvent nous rejoindre d'autres ne jamais nous toucher. C'est vrai que Nicholls s'est forgé un bon nom et qu'il traîte de plusieurs sujets différamment, je n'étais peut-être pas assez réceptif lors de la lecture?

    De toute façon, c'est toujours mieux de lire un livre soi-même pour se faire son opinion!
    Bonne lecture et continuez vos chroniques :)
    B

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