mercredi 28 septembre 2011

Gottlieb Lariat 1969

Un autre petite machine, une Gottlieb Lariat 1969. celle-ci a été facile, car elle était presque 100% fonctionnelle alors elle ne demandait qu'un nettoyage. Je l'ai acheté seulement pour l'option Vari-target expliqué dans la vidéo, car je n'avais pas joué une machine avec ça et je n'avais vu que le mécanisme sur photo.
Au départ, je n'avais pas été impressioné et les circonstances ont menées que je l'ai offert en échange avant de l'avoir essayer comme il faut. Une fois au niveau, nettoyé avec quelques ajustements minimes, wow une machine intéressante, dans mes goûts!


Comme mentionné dans la vidéo, avoir 5 continous play/extra-balle sur une EM est toujours intéressant surtout lorsque c'est un but possible ne nécessitant pas trop de hasard.  On peut ainsi pouvoir jouer assez longtemps. Les flippers courts de 1 pouce sont parfaits pour la machine, ça demande des coups très précis. Les kickholes retournent la balle directement entre les deux flippers alors il faut être alertes.
La combinaison des deux cloches est excellente et lorsqu'on prend le bonus du varitarget, le show son et lumière super.

Un défaut pourrait être le jeu à deux joueurs parce que la machine garde les séquences en mémoire alors mettons que tu montes tes bonus et que tu perds ta balle, le joueur suivant commence sa balle avec tous presque déjà activés alors en un coup il peut tout raffler ce que tu as mis 25 coups à bâtir.  Peut-être moins une machine pour compétionner à deux, mais si on enlève le côté compétion en jouant amicalement avec quelques bières, on peut avoir pas mal de plaisir pareil.
Le fait que les varitargets ne se recommencent pas à zéro entre chaque partie peu  déranger certains vu que ton pointage finale aurait pu être influencé par un bonus élevé qu'à zéro. Ça ne m'a pas vraiment dérangé vu que je cours plus les extra-balles que je regarde mon pointage pour cette machine.

Résumé technique
- Un contact pour les pointeurs et un sur le dead bumper ont été les seuls problèmes qu'elle avait à l'achat.
- Ne pas utiliser des produits nettoyants trop fort pour essayrer de nettoyer les plastiques. J'ai testé le Spray Nine trop longtemps et le plastique des posts a brûlé un peu laissant un trace blanche mat dessus.

Donc, une machine amusante, une autre réussite EM de Gottlieb

lundi 26 septembre 2011

Williams Paddock 1969

Voici l'histoire d'une Williams Paddock 1969 qui a passé dans mon garage pour une réparation rapide d'un client.
Parfois les clients ne veulent pas nécessairement avoir la perfection, le moins cher possible pour pouvoir jouer un peu avec leur machine qui va dormir la plupart du temps dans un coin de la cave ou du garage pour couver les pneus entre les saisons. Cette machine tombe dans cette catégorie.

Premièrement elle a été repeinturée, à ne jamais jamais faire à moins de vouloir refaire original ou un minimum de talent.  Donc prendre le restant de peinture et la mettre toute blanche unie enlève plus de valeur et de charme que de lui laisser sa vieille peinture amochée de caisson. Celle-ci a eu un traîtement plus triste, elle semble avoir été un projet de famille ou papa à fait une première couche au rouleau de peinture latex pour que maman puisse utiliser ses pouchoirs reçus gratuitement dans sa dernière revue de mode­.

Pauvre Paddock, même avec un caisson original et des plastiques non -cassés, pour mes goûts, elle reste une machine laide. Williams autour de ses années ont favorisé un style d'art où les bonhommes sont pointus (coude, face, épaule...), un style que je trouve simplement laid (ou tout autre synonyme de votre choix). De plus, le mixte de couleurs, beige, bleu fade pour la surface de jeu et la vitre mélangé avec du vert, jaune rose des plastiques me font déjà reculé d'un pas avant de jouer.

Et pour le jeu... bien qu'il peut avoir des adaptes, il ne m'a pas convaincu. Au départ 5 pop bumpers et 7 cibles semblent prometteurs, même potable sur Pinmame. À part de faire beaucoup de bruits pour les amateurs, plusieurs coups sont plus le hasard que de l'habilité.

Un petit vidéo trop long aussi inspirant que la machine, mais moins mauvais alors c'est tout dire!


Pour ce qui est des réparations à faire dessus, c'était de tout simplement refaire les dernières réparations et mettre quelques pièces originales comme une cible et changer quelques roll-overs autour de la piste. 
 Un stack de switch a été remonté à l'envers.
 La bobine pour la cloche a été changé (bonne chose vu que la cloche sonne toujours), mais comme ce n'était pas une pièce originale, la bobine était trop petite et avait du lousse dans sa bracket alors ça restait bloqué à l'occasion alors la machine sonnait une fois sur 4 ce qui la rendait encore moins intéressante.
Le ballcount unit était salle ce qui empêchait de faire commencer les games à 5 balles et il était croche en plus alors très intermittent.
Le reste était du nettoyage et ajustement de pointe pour les pointeurs, un classique. Les Williams de ses années là ont souvent un problème avec les pointeurs, je ne sais si les matériaux de lame ou pointe était de basse qualité, mais  à date j'ai tombé sur plusieurs afficheurs avec de mauvais contacts du genre.

Donc peut-être avec une machine de meilleur qualité et plus de temps pour l'ajuster ça aurait pu devenir un titre intéressant, mais comme c'était une réparation rapide elle n'a pas été dans des conditions gagnantes ce qui fait qu'elle a raté sa première impression. Alors à moins de preuve du contraire c'est une machine ben ordinaire !

Résumé technique
- Toujours vérifier les réparations précédantes visibles (même les miennes :) , car on ne sait pas qui et comment la personne qui a travaillé dessus était. Il y a plusieurs Joe Beau-frère plein de bonnes intentions qui font n'importe quoi ou bien des opérateurs malgré leur connaissance qui ne voulait que remettre la machine en focntion pour faire de $$$ par le moyen le plus cheap possible.

-À date, les Williams des fin 60/début 70 ont toujours eux des problèmes d'afficheurs sur les machines que j'ai réparé.

- La plupart des vieilles machines EM vont demander au moins 20-50$ en pièces pour les remettre en état décent de fonctionnement et visuellement plaisante.

jeudi 22 septembre 2011

The Shattered Land (The Dreaming Dark #2)

Voici la suite de la série d'un livre que j'avais lu plus tôt City of Tower écrit par Keith Baker. Alors voici The Shattered Land

Le premier livre était divertissant parce que l'auteur avait réussi à nous expliquer le monde d'Eberron à travers l'histoire de personnages soldats qui essaient de vivre une vie normale après la guerre.

Le deuxième de la série a un tout autre saveur. Daine, le capitaine est victime d'attaques dans ses rêves et risque de perdre la raison.  Une femme d'une race de télépathe  psionique qui l'avait aidé dans le premier livre réapparait dans le décor et lui porte secours. Elle le convaint qu'elle seule peut le sauver et que le seul moyen est d'aller sur Xend’rik, un autre continent. Il semblerait que les géants étaient roi et maîtres dans le passé et qu'ils ont combattu la même entité qui polluerait la santé mental de Daine alors il doit peut-être rester encore des infos ou des armes. Il n'en faut pas plus pour convaincre Daine et le reste suit évidemment.

Xend’rik est un continent de magie et de chaos, toutes les pires racailles du monde s'y trouve en plus d'une multitude de race et de bébittes. Dans le premier livre l'auteur à résussit à mettre de l'info dans l'histoire, là il nous lance combat après combat avec le plus d'ennemis variés différents. On s'en fou un peu à la longue, surtout lorsque rendu à peine à moitié du livre et c'est déjà le 20ième challenge en 2 jours. C'est juste trop pacté pour être captivant. La vraie action commence dans les dernières pages comme si la première partie du livre était une excuse pour explquer Xend’rik.

Et là, bien les personnages ont maintenant tous un passé mystérieux qui refait surface une peu chacun leur tour et ils deviennent des êtres d'une prophétie et tout ce qui s'en suit sauf que l'auteur ne rend pas ça nécessairement enlevant non plus. De simple ex-soldats qui peinent à payer leur prochain repas, ils se retrouvent au-lieu d'histoires datant de plusieurs millénaires. Tout le monde les attendait depuis des années et évidemment tout le monde était là et attendait les élus! Tout le monde en connait plus sur eux et ils répondent tous de façon énigmatique plate. Évidemment tout le monde sont des traîtes :)

L'intéreaction entre les personnages est pauvre, la moitié du temps ils se chicanent pour les mêmes raison. Une phrase peuvent les boulverser complètement et ils ont souvent des trucs intérieurs inexpliqués qui dictent leur action pour tenter d'expliquer le changement de comportement.

Ce n'est pas un mauvais livre, juste pas à ce que je m'attendais vraiment et surtout pas aimer le changement de cap de l'auteur alors ça devient un livre de fantasie ordinaire qui ne se démarque pas. Faut dire aussi que je pensais qu'il allait faire revenir un personnage dans le livre alors peut-être la déception qu'il ne soit pas là m'a diminué un peu mon intérêt.

Mais Keith Baker a sauvé son livre avec les dernières lignes où il m'a surpris avec une intrigue qui me pousse à vouloir lire le troisième livre de sa série. Espérons qu'il ne décevra pas mes attentes!

mercredi 14 septembre 2011

Sorry Slider!

Et oui encore une critique d'un jeu profond et intense :)  Ça adonne que je n'ai pas joué beaucoup de jeu dernièrement ou sinon parfois un jeu plus profond prend plus qu'une partie pour s'en faire une idée. Dans mon cas, même plusieurs parties vu que je ne suis pas un maître calculateur. Sauf que ce jeu ne demande pas beaucoup côté cérébral et comme une partie dure 5 minutes, on n'a pu joué pas mal.

Sorry! Slider n'a rien à voir avec le classique Sorry! vendu dans tous magasins de détail à part qu'on a voulu capitaliser sur le nom pour vendre un jeu. Il y a plusieurs autre Sorry! différent, mais ça reste des jeux familliaux de base. À 15$ le jeu, on ne peut pas vraiment exiger beaucoup!

Il a été testé avec la petite famille d'un ami, 2 enfants (6-9ans) et 2 papas. Et je dirais que c'est le bon âge pour s'intéresser à ce jeu, les papas se sont tannés bien avant les petits.
Il y a plusieurs configurations possibles pour pichenotter nos pions de plastique, mais les options s'arrêtent pas mal là pour ce jeu style curling.  Les pions de Sorry! avec la petite bille en dessous son ultra-léger, pas de problème pour faire des placements, mais lorsque la cible vient chargé de pion, il faut varger assez fort pour tasser les autres pions sur la surface cartonnée glacée alors peu de précion. Les pions ont tendance à tomber sur le côté aussi très souvent, une pichenotte c'est plat poin final :)
En plus, le bout des allées en carton s'installe surélevé par rapport à la cible alors ça n'aide pas pour la précision.

Si on regarde ça avec les yeux d'un enfant, ça avait l'air amusant. Même s'ils manquent d'agilité du doigt, les enfants ont du plaisir à taper dans le tas soit pour faire perdre le mauvais papa (moi) ou faire gagner le papa qui faisait pitié.   Ils aimaient compter leur points à chaque tour pour suivre l'évolution.
Même si les papas ne voulaient pas la victoire à tout prix, on n'a pas eu besoin de laisser de chance pour qu'il gagne et parfois on a mangé des volées sincères. J'ai gagné des parties avec 4pts et d'autre avec 12 alors chaque partie est différente. Je pense que les jeunes avaient plus de plaisir à sortir les autres que d'essayer de courrir les points.

Donc en gros, rien pour combler le pichenotteur en moi, mais parfait pour distraire les enfants en attedant de commencer les jeux sérieux. (J'étais pour écire jeux d'adulte, mais ça sonnait bizarre.. 'une petit partie de Sorry! Slider comme préliminaire ma chérie? :) Ok le temps d'arrêter d'écrire est arrivé :)

jeudi 8 septembre 2011

Castle Panic

Enfin un jeu de plateau! Il était temps que je donne mes impressions sur un jeu. Non ce ne sera pas un revue en profondeur, il y a déjà en masse de site qui le font déjà (ex.boardgamegeek). C'est seulement un feeling du jeu, c'est ma tentative de blog après tout! Et comme je suis probablement le seul à le lire, je fais ce que je veux :P
Donc voici Castle Panic





Le but du jeu est de protéger les tours. Assez simple à comprendre. Même avec plusieurs variations des régles, le but premier reste le même.






On voit ici une partie en cours,  les monstres tenant d'Envahir le château. Pour le défendre, on a un main de carte nous permettant d'attaquer les monstres selon les régions. Le plateau consiste d'un cercle divisé en trois couleurs divisé en 4 anneaux alors il s'agit d'avoir les bonnes cartes au bon moment.

Rien de plus compliqué, 5-10 minutes d'explications suffiront pour expliquer le tout à des novices et la partie commence. Comme c'est un jeu coopératif, il y a de la planification entre les joueurs à faire, mais comme c'est assez simple et direct comme action, il n'y a pas beaucoup d'obstination donc moins de risque qu'un joueur avec une forte personnalité tente de prendre le contrôle du jeu au complet.

Il se joue très bien à deux pour de courtes partie qui dure autour de 45-60 minutes (mais on aurait pu raccourcir le temps facilement  de beaucoup en faisant moins de social). Pas très dur avec les règles de base quoi qu'il y a quelques parties que l'on a été sauvé par une pige chanceuse au dernier instant. Même notre meilleur partie on avait perdu la moitié de nos tours alors ça fait un minimum de tension.

Une bonne touche de hasard vient brouiller les plans ce qui des fois peut-être frustrants. Notre dé semblait débalancer sur le 4 lors de la première partie alors tous les monstres arrivaient par ce côté, mais finalement on a survécu donc on peut dire que le hasard est quand même balancé... même s'il peut détruire une partie, il y a moyen de revenir la plupart du temps.
Le combo barbare et la carte permettant de reprendre une carte jouée a été notre vache à lait.

Donc, jeu facile à expliquer et à jouer. Légére planification et une touche de hasard font une partie agréable. Ça donne l'impression de jouer à un jeu de Day of Wonders comme Les Aventuriers du rails... Peut-être pas un jeu pour les vétérans du jeu de plateau vu son côté léger, mais pour la famille ou pour le joueur occasionnel, ça fait la job.

Je ne sais pas quand je vais y rejouer, car il est déjà partie dans un échange! En me fiant sur les règles, je pensais que ça serait un jeu trop bête, mais en bout de ligne, j'aurais pu le conserver pour jouer avec ma douce ou pour faire une petite partie facile en attendant d'autres joueurs.