mercredi 27 juin 2012

Starcraft: Speed of Darkness de Tracy Hickman


J'avais lu plusieurs livres de Tracy Hickman, plus dans le genre fantastique et souvent comme co-auteur (ex. les célèbres Dragonlance) alors je me demandais ce qu'il pouvait bien produire seul et dans un autre genre, surtout que je n'avais pas été très impressionné par les deux premiers romans de la série Starcraft. J'avais quand même bonne espoir vu la qualité de l'auteur.




L'histoire n'a rien de nouveau, des hommes re-programmés en soldats utilisés comme chair à canon. Sauf que Tracy Hickman  possède une plume extraordinaire que je trouve intéressant et pique mon intérêt tout le livre. Pas un WOW! qui te fait coucher aux petites heures du matin parce que tu enfiles les paragraphes hypnotisés, mais un intérêt constant pour le récit.

Souvent on se plaint de ses petits romans que les personnages manquent de profondeurs et font une histoire pauvre. Sauf quand étant 're-programmé', ils n'ont pas vraiment besoin d'historique alors on se concentre pleinement sur l'action.
J'avais moins aimé dans les romans précédants le fait qu'ils faisaenit beaucoup de descriptions et implantaient des trucs du jeux Starcraft ici et là juste pour y faire référence en rajoutant plus ou moins à l'histoire.
Hickman a pris pour acquis que les lecteurs avaient soit une bonne connaissance du jeux PC ou qu'ils avaient lu les autres romans alors tout est incorporé de façon naturelle. Aussi, le livre est concentré sur les humains en majorité contrairement aux livres précédants qui s'étendaient sur les trois principales races.  Les Zerg sont présents et toujours l'ennemi, mais le livre montre les côté noir de la fédération et des rebelles.

Même la fin épique m'a plus, ça fait changement du soldat avec son chargeur de balles illimitées qui détruit une armée de méchants extra-terrestres.


Un livre de science-fiction remplit d'action que l'on peut s'imaginer très bien, un autre potentiel de film intéressant.
Donc un livre très bien écrit et intéressant qui se lit bien, mais il faut avoir un minimum de connaissance du monde de Starcraft pour apprécrier sinon l'histoire ne coulera pas comme il faut.

vendredi 22 juin 2012

Jeux: Cronberg

Comme je fais souvent des échanges de jeux, parfois je me ramasse avec un lot de jeu. Je peux tomber sur de bons jeux comme des mauvais. Je ne connaissais rien de Cronberg à part qu'on semblait devoir placer des tuiles pour construire un ville et que ça se jouait en moins de 30 minutes, parfait pour nos dîners jeux au travail.



 La thématique est seulement pour donner une style, d'ailleurs au-lieu de construire Cronberg, le même jeu se retrouve sous le thème de la plage où il faut trouver les meilleurs places (Bonobo Beach). Totalement différent.
En fait, c'est un jeu purement mathématique où l'on pige des tuiles avec des pointages variant de -8 à +8. Dans la ville, il y a des cases qui doublent le pointage, transfert les négatfis en positif et des gardes qui chassent les pions adjacents. Il n'y a pas beaucoup de stratégie vu que l'on doit faire avec les tuiles que l'on pige. Donc certains barrent le jeu en partant disant que le hasard détermine le gagnant. C'est une explication trop facile, c'est que c'est un jeu qui demande plus d'intution que de stratégie. On ne place pas les tuiles pour simplement maximiser les points mais il faut plutôt anticiper toujours le pire scénario et jouer en conséquence.


Il faut se garder une porte de sortie si l'on sait que son adversaire pourrait piger une tuile -8 et attaquer nos cases.
Parfois aussi c'est même bon de prendre une perte, soit pour ravoir un pion ou bien s'assurer que l'adversaire n'en profitera pas pour empirer le résultat. Même chose pour l'inverse, bien que les cases bonus soient payantes, elles immobilisent tes pions (seulement 4 au total) jusqu'à la fin de la partie alors donner 5 pts à ton adversaire peut être payant vu que ça neutralise un pion pendant que le tien peut être compter à plusieurs reprises.
C'est sûr que ça ne sera pas un jeu dynamique qui offre une expérience de jeu nouvelle... c'est simplement un jeu mathématique intuitif camoufflé avec un thèmes médiévaux donc juste un peu plus beau que les jeux mathématique éducatifs. Ça fait un bon bouche-trou :)

lundi 11 juin 2012

D&D: Oath of Nerull de T.H. Lain


Oath of Nerull


Encore un roman D&D ayant pour but d'introduire de nouveaux lecteurs. Peut-être je suis dû pour prendre une pause de cette série, mais comme ils sont rapidement lus et qu'ils ramassent la poussière dans ma collection, aussi bien donner un bon coup tout d'un coup que je me décide à réduire la collection (presque tout ce qui a été publié par TSR et WOTC avant 2009, ça fait beaucoup de livres!)
Oath of Nerull donne un sentiment bizarre avant même de commencer de le lire. La couverture illustre une moine experte en arts martiaux qui semblent bloquer des flèches à mains nues tendis que le résumé de derrière nous parle d'un grand rendez-vous de duel de magiciens ?

Finalement l'histoire principale porte sur la moine et son ordre, le tournoi de magicien est seulement un prétexte pour rallonger l'histoire ou comme si on avait eu deux idées qui n'étaient pas assez longues pour en faire un roman de 180 pages alors ils les ont mixé. Et le tournoi n'est pas super non plus, digne de Harry Potter.
Le premier 2/3 du livre est intéressant quand même pour ce genre de petit roman, juste assez d'info pour que l'histoire coule bien. Vers la fin, ça se gâte sérieusement.

Ce qui a diminué mon intérêt est que les héros trouvent et/ou achètent des objets magiques et le hasard est que c'est toujours ce qu'ils ont exactement de besoin pour réussir leurs épreuves. On devine deux pages à l'avance quand ils vont les utiliser. Sinon il y a plusieurs bouts complètement inutiles, par exemple, dans les vieilles catacombes, les héroes fuient une créature démoniaque ne pouvant rien faire contre elle. Dans leur fuite, ils trouvent un dague magique sur un corps mort et lorsqu'ils se retrouvent coincé dans un coin par la créature, elle voulait juste ravoir la dague et une fois qu'ils  lui lancent, elle part. Aussi bête que ça.
Et le combat final  entre le gentil sorcier et le méchant magicien cruel est minable. Aussi, faire faire un sacrifique héroïque avec un personnage secondaire n'a pas vraiment beaucoup d'effet dans un roman si court vu que l'on ne peut même pas s'attacher à celui-ci.

Bref, petit livre lu rapido presto que je ne peux pas vraiment recomander.